Imaginez un pays dans lequel la corruption, les magouilles, la collusion, et les escroqueries sont monnaies courantes.

Imaginez un pays dans lequel le code de l'honneur a un sens, pour peu que vous puissiez en profiter.

L'Empire Brun est en réalité au croisement de ces deux notions. À sa tête, un Empereur ou une Impératrice, dirigeant ses hommes d'une poigne de fer dans un gant d'acier trempé. À ses ordres, ses subalternes, et déjà presque ses esclaves, les ministres ; et ainsi de suite.

À chaque étape de la hiérarchie, ce schéma se reproduit : les sournois progressent, les autres servent aux taches ingrates à l'échelon où on a bien voulu les laisser barboter. Pour progresser, deux moyens existent : baiser la main qu'on vous tend pendant assez longtemps, ou la couper assez rapidement.

Histoire vécue

Quand je suis arrivée de l'est à Santa Banana, je suis allée me présenter au bureau de recrutement de l'Impérium. Le fonctionnaire en poste à l'époque m'a proposé un travail d'aide nettoyante dans le sous-sol du bâtiment. Je l'ai mal pris, et l'ai égorgé. Le responsable local, qui regardait du bureau d'à côté, m'a alors proposé d'occuper le poste devenu vacant. Deux semaines plus tard, je devenais responsable locale. Et c'est comme ça que j'ai commencé à monter en grade au sein de l'impérium.

Liza B., Mémoire d'une Ministre de l'Impérium