Devant les protestations de la population, le Conseil Restreint décida d'accorder plus de démocratie et de se tenir un peu à l'écart. En réalité, il n'en était rien : le gouvernement démocratique n'était qu'une façade supplémentaire au pouvoir sans partage du Conseil Restreint.
Ce gouvernement prête-nom connut sa fin lorsqu'un agent secret révéla au grand jour des missives adressées au sein de différents conseils dont certains secrets : Conseil Restreint, Conseil Fondateur etc. Le Conseil Restreint reprit pleinement le pouvoir, après avoir fait abattre une centaine de manifestants.
L'opinion publique fut alors secouée par un nouvel événement : l'incendie des Monts Flammables. Des centaines de milliers d'hectare de forêt furent réduits en cendre. L'enquête détermina rapidement que l'incendie était criminel.
Accusant des explorateurs insouciants, le Conseil Restreint ne put cependant pas empêcher les soupçons pesant sur le Directeur du Conseil Restreint, Don Felipe, d'avoir déclenché l'incendie pour spéculer sur les cours du bois qui connurent une envolée brutale.
L'exploitation des ouvriers était telle que des grèves se déclenchèrent et mirent en péril la stabilité du Palladium. Croyant y voir la main socialo-graffitiste de Kraland, la Palladium Corporation mit sa production au service de la machine de guerre de l'Empire Brun.
La guerre éclata alors entre Kraland et la coalition bruno-palladionaute. Malgré quelques revers, Kraland finit par repousser les forces conjuguées maléfico-capitalistes. L'Empire Brun recula derrière la Frontière Rouille et Kraland écrasa l'armée palladionaute acculée à la mer dans la Baie de Karénie.
Comprenant que son entêtement lui serait fatal, le Conseil Restreint décida de composer avec l'opposition tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. La paix fut conclue avec Kraland, ce qui évita au Palladium une sanglante défaîte, tandis que le régime de travail des ouvriers fut allégé afin d'éviter leur révolte.
Dès lors, le Conseil Restreint se consacra exclusivement à la prospérité du Palladium.